Tutoriel | Découverte de Prometheus et Grafana

Article publié le 28 Décembre 2018

Je profite du calme des fêtes de fin d’année pour vous faire partager ma veille techno sur l’outil de supervision Prometheus. Cet outil de supervision est l’un des plus puissants que j’ai pu tester! Dans ce tutoriel, vous trouverez toutes les manipulations que j’ai faites pour tester ce produit. Durant mes tests, je me suis servis de deux machines. L’une hébergeant prometheus et Grafana et la seconde qui hébergera les services à monitorer.

Je vais expliquer dans un premier temps comment installer Prometheus. Ensuite, je vais superviser une machine Linux hébergeant un service Apache et une base de données Mysql.

Enfin, je brancherai un Grafana sur mon prometheus pour avoir de jolies graph!

 

1) Fonctionnement de Prometheus

https://prometheus.io/assets/architecture.svg

Prometheus récupère toutes les metric de ce que vous voulez monitorer grâce à un composant qui s’appelle « Exporter ». En gros considérez l’exporter comme un agent de monitoring classique.

Le gros avantage est qu’il existe un exporter pour quasiment tout! Vous pouvez trouver la liste des exporter ci-dessous:

https://prometheus.io/docs/instrumenting/exporters/

2) Installation et configuration de prometheus

– Téléchargez la dernière version des sources de prometheus:

https://prometheus.io/download/

– Décompressez l’archive

tar -xvf prometheus-* && cd prometheus-*

– Éditez le fichier prometheus.yml et remplacez le contenu par la configuration suivante:

global:
  scrape_interval: 15s
  evaluation_interval: 15s

rule_files:
  # – « first.rules »
  # – « second.rules »

scrape_configs:
  – job_name: prometheus
static_configs:
  – targets: [‘localhost:9090’]

 

– Lancez Prometheus (en mode crado mais rien ne vous empêche de faire un service systemd propre! 😉 )

./prometheus –config.file=prometheus.yml

– On va ensuite créer un reverse proxy apache afin de pouvoir afficher l’interface Web de prometheus bindé sur le localhost (installez apache2 et activez le mode proxy)

Ci-dessous le contenu du virtualHost (j’ai renseigné mon fichier host pour faire pointer prometheus.local vers l’ip de ma machine)

<VirtualHost *:80>

ServerName prometheus.local

CustomLog ${APACHE_LOG_DIR}/prometheus.local.log combined
ErrorLog ${APACHE_LOG_DIR}/prometheus.local-error.log
LogLevel warn

ProxyPreserveHost On
ProxyPass / http://localhost:9090/
ProxyPassReverse / http://localhost:9090/

</VirtualHost>

– Si tout s’est bien passé vous devriez pouvoir afficher l’interface Web de Prometheus:

– Cliquez sur l’onglet « Status » puis « Targets » pour voir tout ce qui est monitoré par Prometheus (pas grand chose pour le moment):

3) Configuration des exporters

Comme je l’ai dit précédemment, nous allons monitorer sur notre serveur cible les métrique de l’OS, Apache2 et MySQL.

Pour rappel la liste de tout les exporter est disponible via ce lien: https://prometheus.io/docs/instrumenting/exporters/ (un Exporter est un « agent » à installer sur le serveur à monitorer)

 

3.1) Monitoring de l’OS (Distribution Linux)

Nous allons pour cela utiliser le « node exporter ».

Télécharger la dernière version de go: https://golang.org/dl/

Une fois l’archive décompressée positionnez vous dans le répertoire bin.

Le binaire node_exporter est disponible:

– Lancez-le

./node_exporter &

– Il ne reste plus qu’à modifier le fichier de configuration (sur votre serveur prometheus) prometheus.yml et y rajouter la configuration suivante avant de redémarrer votre service prometheus:

– job_name: LinuxServer
  scrape_interval: 5s
  static_configs:
– targets: [‘<ip de votre machine>:9100’]

– Logiquement la target devrait apparaître depuis l’interface web de Prometheus:

3.2) Monitoring d’une instance Apache2

Prérequis: le paquet Golang doit être installé

– Créer un répertoire go dans votre répertoire de travail.

– On alimente le GO PATH:

export GOPATH=<répertoire de travail>/go

– On télécharge apache_exporter

go get github.com/neezgee/apache_exporter

– On lance le apache_exporter

<répertoire de travail>/go/bin/apache_exporter &

– Il ne reste plus qu’à modifier le fichier de configuration (sur votre serveur prometheus) prometheus.yml et y rajouté la configuration suivante avant de redémarrer votre service prometheus:

– job_name: ApacheServer
  scrape_interval: 5s
  static_configs:
– targets: [‘<ip de votre machine>:9117’]

– Logiquement la target devrait apparaître depuis l’interface web de Prometheus:

 

 

3.3) Monitoring d’une base de donnée MySQL

– Récupérez sur le GITHUB de prometheus la dernière version de l’exporter mysqld: https://github.com/prometheus/mysqld_exporter/releases

– Décompressez l’archive précédemment téléchargée sur votre serveur hébergeant votre base de donnée MySQL

– Connectez-vous sur votre base de donnée et lancez les deux requêtes suivantes:

CREATE USER ‘exporter’@’localhost’ IDENTIFIED BY ‘passwordexporter’ WITH MAX_USER_CONNECTIONS 3;
GRANT PROCESS, REPLICATION CLIENT, SELECT ON *.* TO ‘exporter’@’localhost’;
FLUSH PRIVILEGES;

– Alimentez la variable d’environnement avec les identifiants du user exporter précédemment créés:

export DATA_SOURCE_NAME=’exporter:<motdepasseduuserexporter’@(hostname:3306)/’

– Lancez l’exporter mysqld:

export DATA_SOURCE_NAME=’exporter:toto@(hostname:3306)/’

– Il ne reste plus qu’à modifier le fichier de configuration (sur votre serveur prometheus) prometheus.yml et y rajouté la configuration suivante avant de redémarrer votre service prometheus:

– job_name: MySQL
  scrape_interval: 5s
  static_configs:
– targets: [‘<ip de votre machine>:9104’]

– Logiquement la target devrait apparaître depuis l’interface web de Prometheus:

 

4) Grafana

Il ne reste plus qu’à interfacer les metrics récoltées par prometheus via les exporters que nous avons installé sur notre machine cible avec un Grafana.

L’installation de Grafana est très simple et est disponible sur le site officiel:

– Debian/Ubuntu: http://docs.grafana.org/installation/debian/

– Centos/RedHat: http://docs.grafana.org/installation/rpm/

 

4.1) Configuration du Datasource Prometheus

Dans un premier temps, nous allons configurer le datasource prometheus dans Grafana (afin qu’il soit directement connecté avec notre serveur prometheus). Dans ce tuto j’ai installé Grafana sur la même machine que Prometheus.

– Cliquez sur la roue dentée situé dans la bar de menu à gauche:

– Cliquez sur le bouton « Add Data source » puis cliquez sur « Prometheus »

– Renseignez les informations demandées comme l’image ci-dessous puis cliquez sur le bouton « Save & Test »

4.2) Création du Dashboard Node Exporter (les métriques de notre OS)

Pour cela inutile de réinventer la roue. Des dashboard tout prêt sont fournis gracieusement par la communauté Grafana: https://grafana.com/dashboards

En recherchant j’ai trouvé ce dashboard:

Conservez l’ID du dashboard.

– Cliquez sur le bouton « + » sur la gauche de l’interface puis sur « import »

– Renseignez l’ID du dashboard que l’on a récupéré sur le site de Grafana dans le 1er champ (1860).

– Renseignez les champs comme la capture ci-dessus puis cliquez sur le bouton « Import »

– Il ne reste plus qu’à profiter de vos graph!

 

4.3) Création du Dashboard Apache

Même méthode que pour le dashboard node-exporter (partie 4.2 de ce tutoriel), importez le dashboard id 3894.

4.4) Création du Dashboard MySQL

La marche à suivre pour le Dashboard MySQL est un peu différente car nous allons utiliser le plugin grafana Percona qui se sert du datasource Prometheus.

– Cliquez sur la route dentée à gauche puis sur « plugins », puis cliquez sur « Percona »

– Cliquez sur « Enable »:

– Cliquez sur ensuite sur l’onglet Dashboard et importez les Dashboard qui seraient susceptible de vous intéresser (sinon importez les tous !)

 

– Normalement, les Dashboard suivants ont été rajoutés automatiquement (où ceux que vous avez spécifiquement séléctionnés):

– En cliquant sur l’un d’eux (par exemple MySQL Overview) vous devriez voir apparaître vos Graph:

 

Enjoy!

 

 




Monitorer en temps réél vos machine Linux avec Netdata

Article publié le 9 Avril 2018

Netdata est un outil de monitoring très puissant. Il vous permet d’avoir un dashboard complet et en temps réel de l’état de votre machine. L’interface graphique est très belle et très pratique.

1) Installation

Cette méthode d’installation est adaptée pour toutes les distributions récentes:

– Lancez la commande suivante:

bash <(curl -Ss https://my-netdata.io/kickstart.sh)

Le script va vérifier les prérequis et les installer pour vous:

Le script d’installation compilera et installera tous les modules nécessaires au fonctionnement de Netdata.

Une fois l’installation terminée, vous devriez avoir ceci:

2) Utilisation

Connectez vous à l’interface via l’adresse <ip ou dns de votre machine>:19999

Quelques screenshot pour vous montrer à quoi ressemble le dashboard de monitoring:

Enfin, Netdata est capable de faire le monitoring de la plupart des services installés sur votre machine (MySQL, Apache2, etc…):

– Pour monitorer un service il vous suffit de paramétrer les fichiers de configuration situé dans le répertoire /etc/netdata/python.d:

Enjoy 😉




Analysez les logs de vos serveurs web en temps réel avec GoAccess

Article publiée le 6 Avril 2018

J’ai découvert par hasard un petit outil fort sympathique nommé GoAccess. GoAccess vous permet d’analyser en temps réel les logs de votre serveur Web (Apache, Nginx ou autre) et d’avoir des statistiques détaillées (via votre terminal ou export au format HTML, CSV).

1) Installation

Sous Debian/Ubuntu:

– Ajoutez les dépôts officiels GoAccess:

echo « deb http://deb.goaccess.io/ $(lsb_release -cs) main » | sudo tee -a /etc/apt/sources.list.d/goaccess.list

– Ajoutez la clé GPG:

wget -O – https://deb.goaccess.io/gnugpg.key | sudo apt-key add –

– Installez le package

sudo apt-get update && sudo apt-get install goaccess

 

Sous RedHat/Centos:

– Installez directement GOAcess depuis les dépots de la distribution

yum install goaccess

 

2) Utilisation

Pour générer un rapport:

goaccess -f <la log access de votre serveur web>   #A adapter selon votre serveur Web

 

Exemple de rapport:

Vous pouvez également générer un rapport sous forme de page HTML

Éditez le fichier /etc/goaccess est décommentez les lignes « date-format » et « time-format » en fonction du serveur web dont vous voulez analyser les logs. Dans mon exemple, c’est un serveur apache:

 

– Lancez la commande suivante:

goaccess -f <la log access de votre serveur web> -a  > /tmp/rapport.html  #A adapter selon votre serveur Web

– Un rapport de ce type vous sera généré:

Si vous voulez des graphs en temps réel (ou presque), il vous suffira d’exécuter la commande de génération du rapport en format HTML via un CRON et de le publier via un serveur web.




Monitoring | Superviser vos jobs rundeck

Article publiée le 6 Septembre 2017

I) Configuration de Rundeck

Suites aux précédents tutos sur rundeck: https://journaldunadminlinux.fr/tuto-installez-et-configurez-rundeck-ordonnanceur-opensource/ et https://journaldunadminlinux.fr/tuto-sauvegardez-vos-instances-rundeck/, je continue dans ma lancée en vous fournissant un petit script (très simpliste) vous permettant de monitorer vos jobs via un outil de supervision (zabbix, nagios, etc…)

Dans un premier temps, il est nécessaire de désactiver le délai d’expiration du token permettant de taper sur l’API de rundeck:

  • Éditez le fichier /etc/rundeck/rundeck-config.properties et ajoutez la ligne suivante:

rundeck.api.tokens.duration.max=0

  • Redémarrez Rundeck

service rundeckd restart

Authentifiez vous  avec un compte admin et cliquez sur le bouton « profil » en haut à droite de la page:

 

Créez ensuite un nouveau token en laissant à 0 le champs « Expiration in ».

II) Script

Ci-dessous le script qui vous permettra de renvoyer un code erreur de votre job à votre outil de supervision en fonction de son statuts:

#!/bin/bash
URL= »<URL de votre instance RUNDECK »
TOKEN= »<le token généré> »
FLUX=$2
PROJECT=$1

 

function getLastStatus {
curl -s -H « Accept: application/json » -X GET « $URL/api/20/project/$PROJECT/executions?authtoken=$TOKEN »|jq ‘.|[ .executions[]|select(.job.name != null)|select(.job.name|contains(« ‘ »$FLUX »‘ »))]|sort_by(.id)|reverse |.[0]|.status’|sed ‘s/ »//g’
}

 

# get the token for quering rundeck
# get the last status of $1
STATUS=$(getLastStatus)

case « $STATUS » in
‘aborted’)
echo -1
;;
‘failed’)
echo -1
;;
‘succeeded’)
echo 0
;;
*) echo 0
esac
exit 0

Pour tester il vous suffit de lancer ce script avec de bons arguments:

./checkJobRundeck.sh <nom du projet rundeck> <nom du job>

 

Il ne vous reste plus qu’à paramétrer votre outil de supervision.




PyDash | Outil de monitoring Web pour Linux

Article publiée le 11 Avril 2017

J’ai découvert par hasard un petit outil de monitoring Web en temps réel nommé PyDASH. Cet outil développé en Python vous permet d’avoir un aperçu global de votre machine:

 

1) Installation

1.1) Prérequis

Installez les prérequis:

Sous Debian/Ubuntu:

apt-get install git python-pip apache2 libapache2-mod-wsgi

Sous Redhat/Centos

Installez les dépots EPEL:

yum install epel-release

Puis installez les prérequis:

yum install git python-pip httpd mod-wsgi

 

1.2) Installation de PyDASH

On installe ensuite PyDASH:

Positionnez-vous dans le répertoire apache censé contenir le contenu (par défaut /var/www)

Rapatriez les sources depuis le dépôt GIT officiel

git clone https://github.com/k3oni/pydash

Positionnez-vous dans le répertoire pydash/pydash et changez la valeur SECRET_KEY contenue dans le fichier setting.py

Installez-le framework python Django (framework Web Python):

pip install -r requirement.txt

On initialise la base de donnée interne:

./manage.py syncdb

Ensuite attribuez les bons droits au répertoire racine pydash:

chown -R apache:apache pydash    – Pour les distribution Redhat/Centos

chown -R www-data-:www-data  – Pour les distributions Debian/Ubuntu

1.3) Configuration du serveur Apache

Sous Centos/RedHat

Créez le fichier /etc/httpd/conf.d/pyfash.conf et ajoutez y les lignes suivantes:

 

 WSGISocketPrefix run/wsgi
<VirtualHost *:80>
ServerAdmin [email protected]
ServerName dummy-host.example.com

WSGIDaemonProcess pydash display-name=%{GROUP} python-path=/var/www/pydash
WSGIProcessGroup pydash
WSGIScriptAlias / /var/www/pydash/pydash/wsgi.py
service apache2 reload
Alias /static /var/www/pydash/static/
Alias /media /var/www/pydash/media/

<Directory /var/www/pydash/pydash>
<Files wsgi.py>
Order deny,allow
Allow from all
</Files>
</Directory>

#CustomLog logs/pydash-access_log common
#ErrorLog logs/pydash-error_log
</VirtualHost>

Sous Debian/Ubuntu

Créez le fichier /etc/apache2/sites-available/pydash.conf et ajoutez y les lignes suivantes (sans oublier de tapez la commande « a2ensite pydash.conf » pour activer votre VirtualHost) :

 WSGISocketPrefix /var/run/apache2/wsgi
<VirtualHost *:80>
ServerAdmin [email protected]
ServerName dummy-host.example.com

WSGIDaemonProcess pydash display-name=%{GROUP} python-path=/var/www/pydash
WSGIProcessGroup pydash
WSGIScriptAlias / /var/www/pydash/pydash/wsgi.py

Alias /static /var/www/pydash/static/
Alias /media /var/www/pydash/media/

<Directory /var/www/pydash/pydash>
<Files wsgi.py>
Order deny,allow
Allow from all
</Files>
</Directory>

#CustomLog logs/pydash-access_log common
#ErrorLog logs/pydash-error_log
</VirtualHost>

 

 

Recharger ensuite la configuration de votre serveur apache:

service apache2 reload

 

 

 

 

 




Installer et configurer Centreon Entreprise Server

Article publié le 25 Mai 2013

Mis à jour publié le 24 Mai 2016

Ce tutoriel a été mis à jour pour la sortie de la  version 3.x

 

Nagios/Centreon est pour moi le meilleur système de supervision qui existe. Il est puissant, gratuit avec une énorme communauté qui le maintient.

Maintenant sa mise en place est plus ou moins fastidieuse.

J’ai découvert par hasard que Centreon proposait une édition Entreprise.

La version standard est entièrement gratuite est présente de nombreux avantage

– Téléchargeable sous forme d’ISO centreon Entreprise standard est livré sous forme d’OS complet (basé sur CENTOS) avec tout le  système de monitoring préinstallé. Vous installez l’ISO comme un OS Linux et il ne vous restera plus qu’à vous connecter dessus via l’interface web

– Possibilité de souscrire à un support, ce qui est très utile si votre supervision est un élément critique dans votre entreprise

– Des add ons payant comme un système de rapport poussé avec des indicateurs de qualités etc, très utile pour remettre à votre DSI des rapports complets sur la santé de votre SI 😉

En gros Centreon Entreprise Standard vous offre gratuitement une solution de monitoring Centreon clé en main!

 

I) Installation

Télécharger l’ISO depuis le site :

http://www.centreon.com/Content-Download/download-centreon-enterprise-server

En bootant sur l’image cette interface apparait:

 

Appuyez sur ENTRER pour une installation par défaut et suivez la procédure normal pour installer un OS linux.

  • Petit détail avec la version 3.3 vous pouvez choisir quelle type de serveur installer:

  •  Si c’est votre première installation, choisissez « Central server with database ».
  • « Central server without database » installera Centreon sans la base de données.
  • « Poller Server » correspond à un relais Centreon au cas ou votre infrastructure est tellement grande qu’un seul serveur de monitoring ne suffirait pas en terme de ressources.
  • « Database Server » correspond à l’installation de la base de donnée uniquement.

 

Une fois l’installation terminée connectez vous sur l’interface web  (http://<ip_du_serveur>/centreon).

Un assistant de configuration va alors s’afficher:

Cliquez sur suivant:

L’écran ci-dessous affiche comme quoi la timezone n’est pas initialisé dans le fichier php.ini (un classique)

Connectez vous sur votre machine et éditez le fichier /etc/php.ini. Modifier la ligne « ;date.timezone = » par « date.timezone = « Europe/Paris » » puis redémarrez http (service https restart).

Cliquez ensuite sur le bouton refresh pour que tout soit au vert puis, cliquez sur le bouton « Next »

Cliquez sur « Next »:

Cliquez sur « Next »:

 

Renseignez les identifiants qui vont vous permettre de vous connectez à l’interface Web ainsi que les informations demandées:

Cliquez sur « Next » après avoir renseigné les mots de passe de base de données

Attendez que l’installation termine puis cliquez sur next:


Connectez vous sur l’interface WEB avec les identifiants renseignés précédemment:

Je vais vous expliquer ci-dessous la logique  de Centreon. Rassurez vous il n’y a aucune différence avec les autres outils de monitoring disponible sur le marché!

ETAPE 1: Ajout des hosts (machines)

Ceci est la 1er étape, il faut que vous ajoutiez toutes les machines que vous voulez monitorer.

Pour cela connectez vous sur votre interface centreon via l’interface web (http://<ip_du_serveur>/centreon) puis, une fois l’authentification effectuée, cliquez sur « Configuration » et « hosts » comme vous le montre les captures d’écrans ci-dessous:

 

Une fois sur la section des gestion des hosts cliquez sur le bouton  « add »

La page suivante apparaît alors:

 

Renseignez les différents champs renseignant votre machines et validez en cliquant sur « save » en bas de la page.

 

ETAPE 2: Commandes.

Les commandes sont les scripts qui vont checker les hosts (Charge cpu,mémoire etc). Ces scripts sont situées dans /usr/lib64/nagios/plugins.

Si vous décidez de développer vos propres scripts de supervision, vous devrez les placer dans ce répertoire afin qu’il soit visible sur la page « command » de Centreon.

 

ETAPE 3: Services

Les services représentent ce qui va superviser votre machine. Un service contient une commande. C’est le service qui va exécuter votre script de supervision sur le ou les machines et vous renvoyer le résultat.

Pour configurer un service cliquez sur « configuration » puis « service ».

Une fois sur la page cliquez sur « add » pour créer un nouveau service:

 

 

Explication de quelques champs:

« Linked with Hosts »: Afin d’associer votre services aux hosts

« Description »: le nom du service tel qu’il apparaîtra sur votre interface de monitoring

« Check Period »: La période ou le service sera actif.

« Check Command »: La command (le script) qui sera effectuée.

« Args »: si le script contient des arguments des champs apparaîtront. Généralement les arguments correspondent aux seuils d’alerte

« Max Check Attempts »: le nombre de check que va faire le service en cas de problème avant de se mettre en alerte (nombre d’essai). (status autre que « OK »)

« Normal Check Interval »: le temps séparant 2 checks. Par exemple si vous spécifier « 1 », le script sera exécuté toutes les minutes. L’avantage d’avoir un interval minimum est que vous serez alerté très vite en cas de problème. Cependant cela demandera plus de ressources réseau et machine.

« Retry Check Interval »: le temps que met le service à rechercker une machine ayant un statut autre que « OK ».

 » Notification Type »: Le type de notification qui sera afficheée par le service.

Cliquez sur « save » une fois votre sélection terminée.

 

ETAPE 4: Commiter la configuration

 

Il ne reste plus qu’à faire en sorte que votre configuration soit pris en compte (écriture sur les fichiers de configuration NAGIOS).

Pour cela cliquez sur « configuration » et « pollers »:

Cliquez ensuite sur l’icône d’engrenage en dessous de « Action »:

Cochez « Generate Configuration Files », « Restart Monitoring Engine » et « Move Export Files ».

La « méthod » correspond à l’action effectué pour la prise en compte de votre nouvelle configuration: « reload » ou « restart » le service.

Il ne vous reste plus qu’à cliquez sur export pour que la configuration soit écrite en dur sur les fichiers de configuration Nagios.

Cliquez ensuite sur l’onglet « monitoring » en haut de la page puis sur « host » ou « service » en fonction de la vue que vous voulez avoir.

Il ne reste plus qu’à admirer l’état de vos machines!!

 

Ce tutoriel reprend juste les grandes lignes de l’administration de Centreon. Le nombre de fonctionnalité possible sur Centreon est énorme (liste de contact, notification SMS, etc…) .

L’interface étant assez intuitive, je trouve que la prise en main est rapide.

Comme je l’ai expliqué plus haut Centreon Entreprise Server Standard et la version « gratuite » (très complète). Des éditions payantes  contenant des extensions propriétaires sont disponibles sur le site. Ces extensions vous permettent par exemple de générer des rapport pointues,  des vues plus poussées, etc…

Je vous conseil également ce site:  http://nagios.manubulon.com/

Ce site contient une multitude de scripts de supervision (command) que vous pourrez rajouter.

 

 

 




Présentation de glances l’outil de supervision ultime!

Article publiée le 10 Avril 2014

Glances est un outil de monitoring extrêmement connu et utilisé dans le monde HP UX (j’ai rédigé un article dessus il y a quelque temps).

Mais il existe également un projet Glance sous Linux développé par NicoLargo. Pour moi c’est l’outil de monitoring en ligne de commande le plus puissant qui existe pour les systèmes Linux.

Ci dessous un petit screenshot:

 

 

Installation sous Debian/Ubuntu:

– Installez glances via apt depuis les dépôts officiels de votre distribution

apt-get install glances

Installation sous RedHat/Centos/:

– Installez glances depuis les dépôts EPEL. Pour ceux qui le désire une procédure d’installation des dépôts EPEL est disponible sur mon blog ici

– Ensuite il ne vous reste plus qu’à installez glances:

yum install glances

 

 

 

 

 

 




iftop monitorer votre trafic réseau en temps réel

Article publiée le 26 Septembre 2013

 

Tout ceux qui sont habitués à lire mes articles  savent que je suis très friand des petits outils de monitoring. Et aujourd’hui encore je me permet d’en rajouter un à la liste: iftop.

iftop vous permet d’avoir en temps réel votre trafic réseau (bande passante, connexion etc…)

En cas de problème réseau sur l’une de vos machine, cette outil pourra se révéler extrêmement utile.

Pour l’installer:

apt-get install iftop (sous debian/Ubuntu) yum install iftop (sous RedHat)

Pour la distribution Centos le paquet n’est pas présent dans les dépots, je vous invite donc à faire un wget sur un des packages présents sur ce site http://pkgs.repoforge.org/iftop/

Exemple: wget http://pkgs.repoforge.org/iftop/<nom du package>

Capture d’écran de iftop:

Les parties floutées correspondent aux ip des machines.

Si votre machine possède plusieurs interfaces réseau vous pouvez faire un iftop -i <nom de l’interface> afin de voir le trafic uniquement sur cette interface.

Enjoy

 




Surveiller votre système avec Nmon

Article publié le 13 Aout 2013

Mis à jour le 14 Aout 2013

Un bon admin système est un admin qui sait ce qui  se passe sur son système à tout moment. Qui peut savoir en 10 secondes montre à la main les causes d’une éventuelle perte de performances ou autre petites « joyeuseries » 😉

La plupart des outils utilisés sont top, htop, iotop, iostat et j’en passe…

Pourtant un petit outil très similaire à Glance (pour HP-UX) existe:  Nmon

Disponible dans les dépôts officiels de debian un petit « apt-get install nmon » suffira ou fedora via un yum install nmon.

Pour les utilisateurs de Red-Hat/Centos, je vous invite à télécharger les sources directement sur le site du développeur:

http://nmon.sourceforge.net/pmwiki.php

Cet outil vous fournira un état complet de l’état de votre système (CPU, mémoire, disque, IO, network IO, etc, etc etc…)

Pas besoin de vous expliquer comment cet outil fonctionne car celui ci est extrêmement intuitif comme vous pourrez le constater sur la capture d’écran ci dessous:

 

Enjoy 🙂




Outil de monitoring HP UX glance

Article publié le 30 Mai 2013

Tout admin à sa bête noir, une situation qu’il redoute.

Ma bête noire à moi s’appelle HP UX. Franchement j’ai toujours eu énormément de mal avec cette OS qui est pourtant extrêmement puissant (quand il est bien administré).

Ayant déjà eu l’opportunité de travaillé sur cette OS, j’ai pu malgré tout relever des outils très puissant made in HP.

Glance a particulièrement retenu mon attention.

Exemple: capture d’écran avec glance -m permettant de monitorer votre consommation mémoire.

glance -d : monitoring de disque

glance -c: monitoring CPU

glance -a : Average cpu load par unité de calcul

glance -v : monitoring de vos Volume group  (I/O)

glance -u : monitoring de vos disques

glance -l : monitoring de vos interfaces réseaux

glance -g : monitoring de vos process

glance -A : Monitoring par application

 

Franchement cette outil est extrêmement puissant et vous permettra d’avoir une vue rapide de votre système en 2 temps 3 mouvements.

Si vous êtes vraiment séduit par cette outil vous pourrez trouver une version pour Linux.

Malheureusement glance est un produit propriétaire ce qui implique que si vous voulez  l’obtenir pour un autre système que HPUX il vous faudra passer par la case achat…